Kolossal

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Non so se l’ho già detto e, se non l’ho fatto, lo faccio ora: il libro quinto avrà 62 pagine.
Una più cazzuta dell’altra.

double planche 22-23, tome 5

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(Deuxième partie / partie 1 / traduction: Angelique Colté / per l’italiano, clicca qui)

2/2

Nous en étions à la planche préparée avec texte sur photoshop.
Je pense avoir oublié une chose : le dessin au crayon scanné à 600dpi, doit être porté aux dimensions correspondant à mon dessin original.
On a alors ici un document de 52×36cm, marges comprises, à 200 dpi de résolution.

Il y a quelques années j’aurais imprimé tout simplement le document pour recalquer le tout sur table lumineuse, mais en cours de route, animé par une haine profonde envers cet outil de travail, j’ai inventé un autre procédé. Ce que je fais donc,avant d’imprimer le dessin, c’est de superposer à la planche, texte exclu, un calque blanc d’une opacité de 96/97%.

Pour cette double planche j’ai besoin pratiquement d’un format A2 et je dois donc m’adresser à une typographie . Imprimée sur carte 220g marque Fabriano F4, la planche se présente ainsi sur ma table à dessin. (Au dessus de celle-ci une autre planche double datant du second volume)

Ci-dessous on arrive peut-être à voir comment le dessin original, très éclairci, me sert de base (d’une manière qui rappelle la transparence de la table lumineuse), tandis que le texte a été imprimé en trait plein (idéal pour suivre les dialogues et compléter le dessin une fois fini).

Et voilà l’équipe d’encrage au grand complet: feutres Staedtler et Pigma Micron de différentes tailles, une pointe encre Faber-Castell 0.1, un pinceau de calligraphie rechargeable, des mines crayon, gommes et  petites et moyennes équerres pour l’architecture.

Tout d’abord, avec un feutre 0,3, je repasse les bords des bulles (à main libre) et des vignettes (avec une règle). C’est utile pour rompre la glace avec la nouvelle page à encrer.

Successivement je commence à mieux définir au crayon tous les détails, les visages, les mains, les drapés et tous les détails complexes du dessin de base. Comme on peut le voir la mine 2H ou HB n’a pas de problème ,de part son intensité, à couvrir le trait de base imprimé en gris (je ne voudrais pas non plus que mon original montre à la fin des traces d’impression). Dans de nombreux cas j’encre directement sur la base imprimée, en effet tout le travail précédent n’aurait pas vraiment de sens si je devais repasser le tout au crayon une deuxième fois.

L’encrage. Je commence avec un feutre d’une pointe majeure, dans ce cas un 0,2, à esquisser les lignes ‘porteuses’, en considérant aussi et surtout la source de lumière. Tous les autres éléments seront repassés aux feutres plus fins, dans ce cas 0,1 et 0,05.

Voici la séquence…


Avec la pointe encre ‘des architectes’ je fais les yeux et tous les traits les plus fins.

Alors que les feutres donnent un trait souple et variable selon la pression donnée, la pointe encre donne un trait très fin, plus facile à contrôler.

La hiérarchie des différences épaisseurs de traits a une très grande importance pour mon encrage.

Juste en dessous la vignette terminée.

Le Pentel rechargeable au contraire donne un trait semblable à celui du pinceau. Je l’utilise beaucoup moins, mais il est utile par exemple dans ce cas ,où je veux mettre des figures en fort contre-jour.

Le pinceau utilisé de cette manière rappelle alors stylistiquement les BD classiques ‘historiques’, parfait donc pour une histoire et un livre comme celui-ci.

Deux personnages plus grands après le premier passage à l’encre, au feutre 0,2 je crois.

Ci-dessous de très petits détails obtenus avec le feutre 0,05 et la pointe encre 0,1.

C’est important à mon avis de rester plutôt léger avec ces instruments, pour ne pas appesantir le dessin et faire en sorte que les personnages en arrière-plan correspondent à un niveau de détails plus sommaire.

Une série de visages dans laquelle, à partir de lignes principales, je rentre dans les détails avec des instruments à pointe de plus en plus fine.

Ce n’est qu’à la fin, avec un 0,3 plutôt souple, que je trace des ombres portées très fortes.

Je passe à l’architecture : là aussi, pour certains points, il est nécessaire de mieux redéfinir les lignes en ayant recours au crayon et à l’équerre.

L’encrage de l’architecture suit les mêmes règles que celles appliquées pour les personnages, mais pour accentuer l’effet de distance j’utilise uniquement les feutres avec les pointes les plus fines, sans trop insister sur les hachures et les ombres. L’image est déjà assez complexe comme ça sans que je ne la rende trop confuse en ‘alourdissant’ l’arrière-plan.

Terminée.

Je scanne en deux étapes avec un scanner A3 et je raccorde les deux moitiés sur photoshop, où je passe une dernière demi-heure à retoucher, effacer, déplacer d’infimes détails.

Temps de réalisation : 5 jours environ.

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Dans le seul but d’intimider et de terroriser, je montre la planche à l’excellent coloriste Lorenzo Pieri, qui feint un grand sang froid, mais qui dans son for intérieur voudrait passer aux aplats de couleurs pour graphic novel.

Il aura à exalter l’atmosphère de la scène, en soignant les détails sans perdre de vue la chose la plus importante: la lisibilité.
Mais c’est une autre histoire et (peut-être) un autre chapitre.

Theo

Strasbulles 2011

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Faccio pochi festival di fumetto all’anno.
Per fortuna gli ultimi che ho fatto (ma direi che non ricordo un festival deludente neanche prima) sono stati ottimi.

Dopo Colmar, nuovo viaggio in Alsazia per raggiungere la bellissima Strasburgo, insieme al mio compagno di avventure Gradimir Smudja, formidabile artista (nel senso migliore del termine) serbo trapiantato in Toscana.
Quello che ci ha colpito di Strasbulles è stato l’impressionante spiegamento di autori, non tanto per il loro numero quanto per la qualità media altissima. Se si pensa che contemporaneamente il festival di Amiens schierava Milo Manara e Juanjo Guarnido, l’organizzazione alsaziana ha fatto veramente un grande lavoro e poteva replicare con nomi del calibro di Régis Loisel, Tarquin, Arleston, Frank Pé, lo stesso Smudja, Morvan, Michel Plessix, Baru, David B., Terry Dodson e molti altri, magari (per ora) meno noti ma dalle grandi potenzialità e capacità, come Paul Salomoné (Delcourt), l’italiana Nora Moretti (Soleil) e Jean-Baptiste Andréae (Delcourt, tra gli altri).

La caratteristica forse unica delle sessioni di dediche a Strasburgo è che alcuni autori hanno a disposizione una grande tavola rotonda alla quale sedersi circondati dai lettori in attesa del loro disegno, cosa che favorisce un clima più rilassato e permette di parlare più facilmente e rispondere alle classiche domande sulle prossime uscite, la tecnica utilizzata etc.
Insomma, un’esperienza molto piacevole, grazie a tutta l’organizzazione e all’anno prossimo.

Adesso, però, me ne sto un po’ calmino a casa eh…




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